ANR FishMuSC

ANR FishMuSC : La dynamique cellulaire et moléculaire des cellules souches musculaires lors du déclin de l'hyperplasie musculaire chez la truite

Le projet FishMuSC, "Dynamique cellulaire et moléculaire des cellules souches musculaires lors du déclin de l'hyperplasie musculaire chez la truite", coordonné par Jean-Charles Gabillard et mené en partenariat avec PAnTher, a été financé par l'ANR.

Le muscle squelettique est principalement constitué de fibres musculaires formées au cours du développement embryonnaire et fœtal. A l'exception de la régénération musculaire suite à une lésion, la formation de fibres (hyperplasie) cesse autour de la naissance chez les mammifères et peu après l'éclosion chez le poisson zèbre. L'hyperplasie musculaire nécessite la prolifération et la différenciation de cellules souches musculaires, également appelées cellules satellites, situées dans une niche distincte, entre la lame basale et la membrane plasmique de la fibre. Une fois différenciées, ces cellules fusionnent soit avec les fibres existantes pour générer des cellules plus grandes (hypertrophie), soit ensemble pour former de nouvelles fibres (hyperplasie). Les poissons d'intérêt agronomique ont une croissance musculaire post-larvaire continue, associée à la formation persistante de nouvelles fibres musculaires issues des cellules souches musculaires (cellules satellites). Néanmoins, la croissance musculaire hyperplasique diminue à la fin de la phase de croissance exponentielle, et les mécanismes moléculaires et cellulaires de l'arrêt de l'hyperplasie musculaire ne sont pas encore connus. Étant donné que le maintien d’un fort taux d’hyperplasie conditionne le potentiel de croissance de l’animal, l'objectif de ce projet est d’analyser la dynamique cellulaire et moléculaire des cellules souches musculaires lors du déclin de l'hyperplasie musculaire chez la truite. Pour atteindre cet objectif nous allons étudier pendant le déclin de l’hyperplasie, (i) l’évolution des caractéristiques des populations de cellules satellites par une approche single cell RNAseq, (ii) l’évolution du nombre de cellules satellites à l’aide d’une reconstruction 3D du muscle et (iii) la capacité myogénique des cellules satellites par une méthode de transplantation de cellules souches.

Coordinateur : Jean-Charles Gabillard, Laboratoire de Physiologie et Génomique des Poissons (LPGP), INRAE Rennes

Date de modification : 15 décembre 2023 | Date de création : 04 janvier 2022 | Rédaction : Panther